research

2021

CHANGING HANDS: OBJECTS ON THE MOVE

SYMPOSIUM ORGANIZED BY AKRAM ZAATARI


December 8, 2021 – Cinéma 1 – Centre Pompidou

In the context of « Vidéo et après », Service Nouveaux Médias – MNAM/Centre Pompidou and of the doctoral program of the École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy Graduate School Humanities, Creation and Heritage

With: Jean-Christophe Bailly, Patricia Falguières, Avi Mograbi, Bénédicte Savoy, Amie Siegel, Rayyane Tabet, Akram Zaatari.

Objects change function and consequently change value and status over time. They are sometimes sent to storage, sold or bought, buried or trafficked and, eventually, get extracted from larger constellations or a living fabric. Objects thus change hands, which adds to their biographies. They are displaced, gifted, studied copied and reproduced or exhibited. This symposium looks at the mechanisms that accompany these shifts in property and value through artist’s works. From Nefertiti’s bust as plotted by Jean-Christophe Bailly, to the occupation of Palestinian Territories as explained by Avi Mograbi, lies a trip back and forth in time and geography, across media. We talk about afterlives of objects, about who is the museum, when is perpetuity, and what do we find moving in all of these shift?

TIME CAPSULE 2045 – UN PROJET INITIÉ PAR ART BY TRANSLATION ET LAB’BEL

1ere étape de l’exposition itinérante aux Beaux-arts de Paris dans le cadre du Théâtre des expositions Acte 2, du 7 au 23 mai 2021.

Les capsules de temps sont des objets ou des œuvres destinés à être découverts après un délai plus ou moins long. Dans le contexte écologique et politique anxiogène que nous connaissons aujourd’hui, cette exposition propose d’interroger la notion de capsule de temps et d’adresser de nouvelles œuvres au futur. Dix-sept artistes, dont les travaux mettent souvent en jeu des trajectoires et temporalités complexes, sont invités à placer une œuvre connue d’eux seuls dans une boîte d’archives destinée à être ouverte dans 25 ans.

Conjointement à la création de ces capsules de temps, des artistes, musiciens, écrivains, théoriciens de différentes disciplines et étudiants des écoles d’art de Paris, Angers et Cergy ont été invités à créer des pièces sonores imaginant 2045. Pour tenter de s’émanciper du sentiment d’impuissance face à la situation actuelle, et contre la vision d’un futur prédictible réduit à des calculs de probabilités, ce deuxième volet du projet défend l’importance de l’anticipation et de la fiction spéculative pour révéler les multiples possibles du présent et nous inviter à l’action. Ces œuvres sonores sont conservées et rendues accessibles au public à travers plusieurs types de supports d’enregistrement (vinyle, K7, CD, Mp3, etc.) qui seront ainsi soumis aux effets du temps.

Cette exposition aux Beaux-Arts de Paris constitue le premier rendez-vous d’un projet se développant sur 25 ans. Chaque exposition rassemblera les 17 Time capsules scellées dans des boîtes d’archives et les différents supports analogiques et numériques permettant l’écoute des sons. À chaque étape seront développées de nouvelles créations sonores et performances. En 2045, les Time Capsules seront dévoilées au public.

CREATOR DOCTUS

Since 2018, ENSAPC has been a partner in the European Creator Doctus (CrD) program. On the initiative of the Gerrit Rietveld Academie and the European organization EQ-Arts—and involving, in addition to ENSAPC, the Glasgow School of Art, the Athens School of Fine Arts, the Vilnius Academy of Arts, the Royal Danish Academy of Fine Arts, and the Merz Akademie—CrD is exploring at the European level the question of “the doctorate through artistic practice.” With funding from the Erasmus+ program and the European Union, the program is generating and gathering, over the period 2018–2021, knowledge and recommendations based on the expertise and experience of the partner institutions. Conferences (Athens, May 2019; Paris, November 2019; Amsterdam, 2021) and seminars (Stuttgart, February 2020; Nida, August 2020) are designed to share and exchange existing practices and methods, and to think through the creation of a European frame of reference for programs conferring the practice-based doctorate in art.

Final conference and exhibition at the Rietveld Academie, Amsterdam, from 29 October 2021

At the end of October, the Creator Doctus project will conclude with a conference organized by the Rietveld Academie. The conference will revolve around interventions by artists and researchers and discussion time, and will be partly dedicated to the presentation of the Cr-D book synthesizing the reflections carried out since 2018 on the doctorate through artistic practice on a European scale.

In connection to the conference, an exhibition will open on Friday 29 October at Nieuw Dakota. Curated by Astrid Korporaal, the exhibition will present outputs of practice-based research projects in various stages of development. The participating artists are: Arnas Anskaitis, Joan Ayrton, Theodoros Giannakis, Femke Herregraven, Saoirse Higgins, Jane Jin Kaisen and Caroline Meyer-Jürshof. The exhibition will interrogate existing artistic research methodologies and give a perspective towards new and innovative approaches.

Training in Nida, August 25–28, 2021

This training program organized by the Vilnius Academy of Art takes place at the Nida Art Colony (http://nidacolony.lt/). Continuing the process of reflection begun in Stuttgart, the session encourages exchanges between and among doctoral candidates, artists, and scholars, focusing on methods and funding for research through artistic practice.

Training Glasgow, February 15-17, 2021

The training series continues in Glasgow (organisation: Glasgow School of Arts). Following on the reflection process initiated in Stuttgart, this training aims to continue the exchanges between doctoral students, artists and researchers, emphasising the issues of methodologies and funding for research through artistic practice.

JOURNÉE D’ÉTUDES – LES REPRÉSENTATIONS POLITIQUES DE L’ART NUMÉRIQUE
15 AVRIL 2021

Organisée par Raphaël Faon, artiste et doctorant à CY/ENSAPC

Cette journée d’étude propose de mettre à distance à la fois le défaut d’art et le défaut de réel souvent reprochés aux œuvres numériques et qui en conditionnent la réception lorsqu’on laisse parler à travers nous ces discours critiques ; en interrogeant à la fois le regard que l’on porte sur les œuvres numériques et le regard que les œuvres numériques portent sur les problèmes politiques contemporains, l’enjeu est de réfléchir aux modalités par lesquelles l’art numérique s’empare des représentations du réel pour les renouveler, a fortiori lorsque les techniques numériques nous adressent, hors du champ de l’art, des questions politiques.

L’art numérique peut-il être un instrument critique ? Comment fait-il face aux problèmes politiques contemporains ? En retour, comment ces nouvelles formes font-elles évoluer les pratiques établies et la manière de les montrer, de les voir ? Au-delà de la technique, comment les œuvres répondent-elles au présent ?

Artistes, commissaires d’exposition et critiques sont convié·e·s pour explorer de manière transversale ces questions qui traversent le champ de l’art et offrir une vision plus juste des pratiques numériques actuelles, de leur exposition et de leur réception.