WORKSHOPS

Restitution des workshops de l’automne

Mercredi 20 décembre, 18h-21h

École municipale des beaux-arts/galerie Édouard Manet de Gennevilliers 

3, place Jean-Grandel, 92230 Gennevillers, Ile-De-France, France

Émission radiophonique diffusée en direct sur www.duuuradio.fr

 


L’École municipale des beaux-arts | galerie Édouard-Manet présente les projets des étudiants de la classe préparatoire de Gennevilliers et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy développés dans le cadre des workshops :

JUNGLE FEVER, mené par Hoël Duret
JULES MACIET : LE REMIX À GENNEVILLIERS, mené par *DUUU et le Studio Son, Espace de l’ENSAPC.


Le workshop JUNGLE FEVER s’inscrit dans le développement du nouveau projet de fiction d’Hoël Duret qu’il présentera en janvier 2018, lors de son exposition personnelle à la galerie Édouard-Manet. Il suit les traces d’Harvey, aventurier-journaliste des années 90 au style ironique, inspiré d’une nouvelle de David Foster Wallace publiée dans « Un truc soi-disant super auquel on ne me reprendra pas ».

En octobre 2017, il propose aux étudiants de la classe préparatoire aux écoles supérieures d’art de se plonger dans le contexte littéraire lié à l’image TV et aux films des années 90 en se focalisant sur la partie du récit où Harvey, enfermé dans une cabine de paquebot, sur-consomme des films sur écran cathodique ce qui le conforte dans sa folie. À partir d’exemples de mise en scène de folie — notamment liée à la consommation d’images, d’extraits de films d’époque, d’images de plantes tropicales, d’intérieurs 90’s et de musique de la scène électro amazonienne, ils filment et montent une séquence vidéo.



Le workshop JULES MACIET : LE REMIX À GENNEVILLIERS, mené avec *DUUU et le Studio Son, Espace de l’École Nationale Supérieure d’Art Paris-Cergy (encadrement : Eric Maillet, Nicolas David) entre octobre et décembre 2017 s’articule autour du fonds Jules Maciet de la bibliothèque des Arts Décoratifs.

Lorsqu’en 1885, l’amateur d’art et collectionneur Jules Maciet (1846-1911) franchit le seuil de la bibliothèque des Arts Décoratifs, il comprend que les livres seuls ne peuvent satisfaire la demande des artistes et artisans : « Il faudrait des images, beaucoup d’images », dit-il… Source d’inspiration pour la création, la collection Maciet reflète la volonté de son inventeur de décrire tout le savoir et le savoir-faire du monde européen, mais aussi des autres pays, notamment la Chine et le Japon. Ainsi, jusqu’à sa mort, Jules Maciet devient « chasseur d’images » et réunit des centaines de milliers de gravures, photographies, documents de toutes provenances tirés de catalogues, livres et revues. Il les découpe, les trie et les colle dans de grands albums et imagine une classification méthodique.

Après s’être plongé dans cette vertigineuse collection visuelle, les étudiants partent collecter des sons sur le terrain urbain et social de Gennevilliers. À partir d’une thématique empruntée à l’œuvre de Jules Maciet, ils conçoivent des réalisations sonores qui actualisent le travail d’inventaire formel tel qu’il a pu être mené par Jules Maciet à son époque.