Recherche

2022

A QUEER PHOTO ARCHIVE

Journée de recherche-création sous la direction de Nicola Lo Calzo, photographe et artiste-doctorant auprès de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy et de l’École Universitaire de Recherche CY Humanités Création Patrimoine

10 décembre 2022

Jeu de Paume

« Photographie et Queer. Comment tenir ensemble ces deux mastodontes conceptuels, souvent associés à des généalogies spécifiques mais de fait liés et ralliés par des multiples alliances ? Cette journée de recherche-création essaie de répondre à cette question, à travers les oeuvres d’artistes visuels contemporains dont le médium principal est la photographie. Il s’agira de tisser un dialogue entre des artistes, qui, à partir de territoires, de parcours, et d’engagements différents, abordent le queer et les enjeux de l’identité et de l’alterité par le geste photographique, implémenté par l’installation ou la performance. Leur approche est intersectionelle et, pour certain·e·s, s’appuie sur les études postcoloniales autant que les nourrit. […] »

Chantal Regnault, Willie Ninja studio, New York, 1989.
Chantal Regnault, Willie Ninja studio, New York, 1989.

AFFAIRES ETRANGERES/NEGOCIOS ESTRANGEIROS – RENCONTRE AVEC LES ARTISTES FELLOWS DU POST-DIPLOME ART BY TRANSLATION 2021-2022

Avec Vinit Agarwal, Jesse Chun, Laura Genes, Vir Andres Hera, artistes fellows, et Maud Jacquin et Sébastien Pluot, responsables du post-diplôme

20 mai 2022

Auditorium de l’ENSAPC

Issu d’un partenariat entre l’École nationale supérieure d’Arts de Paris-Cergy et l’École supérieure des Beaux-Arts TALM Tours-Angers-Le Mans, « Art by translation » interroge la question de la traduction dans les arts. Conçu comme un troisième cycle, il se propose de travailler autour de plusieurs axes : les processus et les enjeux idéologiques de la traduction dans les arts ; les utilisations et fonctions des documents et de l’archive dans la pratique contemporaine ; l’algorithme comme principe d’organisation culturelle. Programme itinérant, il est dédié à la recherche et la production d’œuvres et d’expositions. Cette plateforme vise à développer des modèles alternatifs de pratiques d’histoire et de théorie des arts, de pratiques curatoriales et de production artistique dans un cadre international. Chacune des sessions est consacrée à un thème de recherche spécifique et implique quatre jeunes artistes et/ou commissaires fellows sélectionné·e·s chaque année, des étudiant·e·s et enseignant-e-s des deux écoles, ainsi que des artistes et chercheur·euse·s de différentes disciplines (histoire de l’art et théorie de l’art, littérature comparée, pratiques artistique et curatoriales…). Selon les thématiques déployées, « Art by Translation » se déplace dans différents sites en Europe et dans d’autres régions du monde.

Une exposition à laquelle participent les artistes fellows, se tient actuellement à Ygrec, centre d’art de l’ENSAPC et aux Laboratoires d’Aubervilliers, jusqu’au 4 juin 2022, ainsi que dans les structures partenaires au Portugal, Palais National de Belém et Centro de Artes e Criatividade – Torres Vedras au Portugal.

JOURNÉE DOCTORALE ET D’ACCUEIL DES NOUVEAUX ET NOUVELLES DOCTORANT·E·S 

Mercredi 12 octobre 2022

UNE FOIS LA POUSSIÈRE RETOMBÉE : ARTISTES VIETNAMIEN.NE.S ET LA PHOTOGRAPHIE 

Journée doctorale de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, ENSAPC sous la direction de Jacqueline Hoàng Nguyn, artiste, doctorante au KTD programme: Art, Technology and Design – Konstfack et The Royal Institute of Technology, KTH (Suède), en échange Erasmus à l’ENSAPC

24 juin 2022

INHA, Institut national d’histoire de l’art, salle Walter Benjamin

Le 8 juin 1972, un nuage de fumée noire s’élevait dans le ciel clair, couvrant la vision du village de Trảng Bàng à l’horizon. La communauté rurale venait d’être frappée par une bombe au Napalm. Au premier plan de la photographie, une petite fille courait pieds nus sur une route bétonnée. Ce cliché ébranla le monde occidental en ce qu’il témoignait des effroyables répercussions de la guerre sur les civil.e.s. Alors que les Vietnamien.ne.s tentaient de fuir, sans savoir si l’objectif dont ils.elles étaient la cible serait celui d’une arme ou d’un appareil photo, les notions de foyer, d’origine et de lien familial volèrent en éclat.

L’intimité du foyer familial est devenu le réceptacle de la retransmission photojournalistique d’une guerre, qualifiée par l’écrivain américain Michael J. Arlen de « guerre de salon» (the living-room war). Mais qu’en était-il alors de la production photographique réalisée par les Vietnamien.ne.s eux.elles-mêmes ?

Plus largement, qu’est-il advenu des corpus photographiques contemporains de l’Indépendance, mais aussi des productions réalisées dans le quotidien et au sein des familles vietnamiennes, durant la période coloniale ?

La journée d’étude Une fois la poussière retombée : artistes vietnamien.ne.s et la photographie interroge les destins de la photographie vernaculaire et les manières dont les artistes, notamment issu.e.s de la diaspora, ont employé ces images comme sources dans leur travail. En rassemblant artistes et chercheur.euse.s autour de ces questions, il s’agira de participer à une histoire de la photographie au Vietnam pour interroger, notamment à la lueur des études postcoloniales, les reconfigurations possibles de la mémoire et des récits historiques, individuels et collectifs, à partir de ces pratiques.

Image : Jacqueline Hoàng Nguyễn, Presence in Absentia, 2018-2019 (detail). Colored sand on pedestals and closing performance. Courtesy Gallery 44 and the artist. Photographer Darren Rigo
Image : Jacqueline Hoàng Nguyễn, Presence in Absentia, 2018-2019 (detail). Colored sand on pedestals and closing performance. Courtesy Gallery 44 and the artist. Photographer Darren Rigo